RAMA Léon

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 1er décembre 1922 à Magescq (Landes), disparu à partir du 14 août 1944 à Sonnenburg, aujourd’hui Słońsk (Pologne) ; cheminot ; victime civile.

Léon Rama était le fils Pierre, employé de chemin de fer et de Jeanne Plaisance. Il était célibataire et domicilié chez ses parents 32 rue Beck, passage à niveau d’Armagnac, à Bordeaux (Gironde). Il entra à la SNCF et il était mineur homme d’équipe en gare de Bordeau-Saint-Jean, lorsqu’il fut convoqué pour partir en Allemagne au titre du STO. Il fut détaché auprès de la Reischbahn et affecté en gare de Neuseddin, près de Berlin (Brandebourg). Il profita de son emploi pour aider plusieurs prisonniers de guerre à fuir vers la France et fut arrêté le 8 juin 1944. Il fut écroué à Potsdam puis transféré le 2 août 1944 à la maison d’arrêt de Moabit, à Berlin, en attente d’y être jugé. Il fut condamné à deux ans à deux ans de travaux forcés et transféré le 14 août à la forteresse de Sonnenburg en Prusse pour y purger sa peine. On perdit sa trace à partir de ce moment. On peut penser qu’il fut l’une des victimes du massacre de 823 détenus dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945 par les SS, à l’approche de l’armée soviétique.
Il obtint le titre de déporté politique, attribué le 16 novembre 1961.
Il n’a pas été trouvé de plaque ou monument sur lesquels son nom figurerait.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240812, notice RAMA Léon par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 6 juin 2021, dernière modification le 6 juin 2021.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : dossier SHD Caen AC 21 P 529144.— Arnaud Boulligny dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable