Par Dominique Tantin
Né le 31 mars 1907 à Poitiers (Vienne), exécuté sommairement le 9 juillet 1944 à Arnac-Pompadour (Corrèze) ; électricien ; résistant dans l’Armée secrète (AS).
André Moreau était le fils de Félix, cordonnier puis chef de personnel, alors âgé de 33 ans, et de son épouse Marie née Prévost, âgée de 31 ans, sans profession. Alors électricien et domicilié 85 rue Lecourbe à Paris (XVe arr.), il épousa à Boulogne-Billancourt le 27 juillet 1929 Léontine Martin, employée de bureau, née le 14 décembre 1904 à Beyssac (Corrèze).
En 1944, réfugié en Corrèze avec son épouse, il rejoignit la Résistance. Maquisard dans les rangs de l’AS, il fut capturé le 9 juillet 1944 à l’issue d’un combat avec son camarade Émile Timmermans, aspirant FFI, et les deux hommes furent exécutés sommairement par les Allemands à Arnac-Pompadour (Corrèze), au lieu-dit Le Glandier.
André Moreau obtint la mention Mort pour la France et fut homologué FFI. Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts d’Arnac-Pompadour et de Beyssac en Corrèze.
À Arnac-Pompadour, une plaque commémorative au bord de la D7, direction Ségur-le-Château, environ 1km après le village, sur la droite porte l’inscription : "Ici, nos deux camarades du Glandier furent terrassés après une résistance acharnée et lâchement fusillés par les barbares nazis, le 9 juillet 1944". "Le personnel du Glandier aux camarades Moreau et Timmermans."
Par Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC Caen AC 21 P 97556 et Vincennes GR 16 P 429231 (nc). — MémorialGen-Web. — Mémoire des Hommes. — Arch. Dép. Vienne en ligne, acte de naissance ; Arch. Dép. Hauts-de-Seine, acte de mariage.