GIROUD-ARGOUD André, Honoré

Par Jean-Luc Marquer

Né le 26 novembre 1911 à Lyon 2e arr. (Rhône), mortellement blessé le 31 août 1944 à Pusignan (Isère, aujourd’hui Rhône) et mort le 1er septembre 1944 à Bourgoin (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère) ; sculpteur sur bois, ingénieur ETP ; lieutenant du 1er Bataillon de Choc.

André, Honoré Giroud-Argoud était le fils d’Émile, André, livreur, et d’Emma, Marie Grässlin, son épouse.
Sa grand-mère paternelle était originaire de Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) et elle épousa Honoré Giroud-Argoud dans cette commune.
Il effectua son service militaire au 54e régiment d’Artillerie Mixte du 20 octobre 1932 au 5 octobre 1933.
Le 23 avril 1935, à Lyon VIIe arr., il épousa Marguerite, Pauline Luguet dont il divorça le 14 octobre 1942. Lors de son mariage, il déclara être sculpteur sur bois.
Selon son acte de décès, il était également ingénieur ETP (École des Travaux Publics).
Il vint habiter à Alger (Algérie) à partir de septembre 1937.
Mobilisé en 1939, il fut affecté quelques temps comme chef de travaux aux Ponts-et-Chaussées avant de rejoindre le 65e Régiment d’Artillerie d’Afrique, puis le 385e RAA. Il fut transféré au 380e RAA le 1er janvier 1940 puis démobilisé le 14 août 1940.
Rappelé à l’activité par le DITC (Dépôt d’isolés des troupes coloniales ?) de Casablanca (Maroc) le 25 août 1943, il fut affecté au Régiment d’Artillerie Coloniale stationné à Marrakech (Maroc). André Giroud-Argoud rejoignit le 1er Bataillon de Choc, basé à Staoueli (Algérie) le 9 novembre 1943.
Sa fiche du registre matricule militaire indique qu’il gagna la France à partir du 14 décembre 1943. Son acte de décès indique qu’il était domicilié à Vivario (Corse).
On ne sait rien de ses activités jusqu’à sa participation aux combats de Pusignan (Isère) le 31 août 1944.
Mortellement blessé, il fut transporté à à l’hôpital de Bourgoin (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère) où il décéda le 1er septembre 1944 à 17 heures 30.
André Giroud-Argoud obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur la stèle FFI de Saint-Bonnet-de-Mure, et sur le monument aux morts de Bourgoin-Jallieu (Isère) : « Les résistants du secteur 7 à leurs camarades... ».


Voir : Pusignan, 31 août 1944


Notice provisoire

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article240957, notice GIROUD-ARGOUD André, Honoré par Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 26 juin 2021, dernière modification le 28 novembre 2021.

Par Jean-Luc Marquer

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, RMM Cote 885, 1 Rp 3054, p.613 — SHD, Vincennes, AVCC Caen, AC 21 P 193303 (nc). — Mémorial GenWeb.— Mémoire des hommes. — Geneanet. — Wikipedia : 1er Bataillon de Choc. — État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable