ANDRÉANI Pierre, Félix

Fils de Roch Andréani, âgé de quarante-cinq ans demeurant à Ghisonaccia, et de son épouse Rose Marie Micheli, âgée de quarante-quatre ans, Pierre-Félix (comme il apparaît sur l’acte de naissance, sans mention marginale) naquit au domicile de ses parents.

Pierre Andréani fut fusillé par les Allemands, en 1943, à Niellucciu, commune de Ghisunaccia (Ghisonaccia), lors des combats pour la libération de la Corse. Il fut inhumé dans le cimetière communal.

Ses services au titre de la Résistance furent homologués, sans précision (GR 16 P 12840), mais sa reconnaissance en tant que « mort pour la France » n’a pu être établie. Un Félix Andréani reçut la médaille de la Résistance (décret du 24 avril 1946, publié au JO du 17 mai 1946), mais ce probable homonyme est peut-être né le 21 novembre 1894, à à Castellare-di-Casinca (Haute-Corse).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la plaque commémorant le 65ème anniversaire de la libération de la Corse à Ghisunaccia, ainsi que sur la plaque commémorative apposée dans l’église San-Michele.