Par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy
Né le 19 mai 1926 à Brénaz (ancienne commune de l’Ain, commune déléguée d’Arvière-en-Valromey depuis 2019), massacré le 12 juillet 1944 à Brénaz ; victime civile.
Fernand Pellin naquit d’Elie Alfred Pellin (1897-1986) et de Jeanne, Marie Cuzenard (née en 1898 à Châtillon-sur-Chalaronne), ses parents.
Ses parents se marièrent le 8 mars 1924 à Brénaz. Lors du recensement de 1931, la famille compte trois enfants. Outre Fernand Pellin : Adolphe (né en 1925) et Léon (né en 1930).
Le 12 juillet 1944, les Allemands entreprirent une opération d’ampleur dans le Valromey. Ils rencontrèrent fortuitement Maurice Marques et Fernand Pellin dans la forêt, à qui ils firent porter leur matériel jusqu’au lieu de leur installation de combat.
Arrivés sur place, ils tentèrent de supprimer Maurice Marques qui parvint à s’enfuir. Fernand Pellin, lui, fut abattu d’une balle dans la nuque.
Ses papiers et ses effets personnels furent retrouvés sur son cadavre.
Son nom est inscrit sur une stèle érigée sur la lieu de sa mort, sur le monument aux morts du Valromey, combattants, fusillés, déportés, 1939-1945 à Belmont-Luthézieu (commune déléguée de Valromey-sur-Séran depuis 2019, dans l’Ain). Il est également inscrit sur celui de Brénaz, commune d’Arvière-en-Valromey (Ain).
Par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : AVCC Caen AC 21 P 385271 (nc). — Arch. Dép. Ain, recensement de 1931. — Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 84. — Gilbert Gointhier, Le maquis de Richemond Maquis de l’Ain d’avril à septembre 1944, Éd. de l’Astronome, Thonon-les-Bains, 2020, p.46, 47. — Geneanet.