Par Jean-Luc Marquer
Né le 18 août 1923 à Strasbourg ( Bas-Rhin), grièvement blessé le 31 août 1944 à Pusignan (Isère, aujourd’hui Rhône) et mort le 1er septembre 1944 à l’hôpital de Bourgoin (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère) ; employé ; résistant FTPF.
André Reynaud était le fils d’Albert, Louis, Augustin et de Marie, Anne, Augustine Droesch, son épouse.
Célibataire, il habitait 257 rue Paul Bert à Lyon 3e arr. (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon) et était employé.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du Bataillon FTP-MOI. "Carmagnole".
Il participa à l’insurrection de Villeurbanne et se replia le 26 août vers l’est avec ses camarades FTP-MOI et des combattants des Milices patriotiques. À Pont-de-Chéruy (Isère), son unité fusionna avec celle des maquisards d’Aiguebelette-la-Bridoire (Savoie) commandée par Baptiste Saroglia, pour constituer le bataillon Henri Barbusse.
Le 31 août 1944, André Reynaud fut mortellement blessé lors du combat qui eut lieu à Pusignan (Isère, Rhône depuis 1967), entre le bataillon Henri Barbusse et une unité de plusieurs centaines de soldats allemands.
Transporté à l’hôpital de Bourgoin, (aujourd’hui, Bourgoin-Jallieu, Isère), il y décéda à 5 heures
André Reynaud obtint la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur la liste des morts du Bataillon FTP-MOI Carmagnole (Il s’agit sans beaucoup de doutes de Raymond André, erronément nommé).
Son nom figure sur le monument commémoratif au Bataillon FTP-MOI Carmagnole-Liberté, place Sublet à Vénissieux (orthographié Raynaud) et sur la stèle FFI de Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône).
Voir : Pusignan, 31 août 1944
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 69/39. — AVCC Caen, AC 21 P 141301 (nc) — Mémorial GenWeb.— Mémoire des hommes. — Geneanet. — État civil.