Par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy
Né le 30 juillet 1909 à Craz ou Craz-en-Michaille (alors commune de l’Ain, fusionnée en 1973 au sein d’Injoux-Génissiat), exécuté sommairement le 10 juillet 1944 à Craz ; propriétaire exploitant ; résistant FFI.
Il naquit de Michel Michaud (né en 1859 à Craz) et d’Adèle, Véronique Raisin (née en 1873 à Lhôpital). Ses parents se marièrent le 7 juillet 1900 à Lhôpital.
En 1936, lors du recensement, Auguste Michaud habitait à Craz avec sa mère.
Son dossier au Service historique de la Défense indique qu’il était membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Le 10 juillet 1944, les Allemands pillèrent totalement le hameau de Beyriaz à Craz. Auguste Michaud fut massacré après avoir été torturé. Selon le rapport du maire de la commune, lorsque celui-ci découvrit le cadavre, il était recouvert d’ecchymoses de coups de matraque et de talons portés au visage. Il avait également reçu deux coups de revolver à la tête et un troisième au cœur.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts d’Injoux-Génissiat (Ain).
Par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 99142 (nc). — Arch. Ain, recensement de population de Craz en 1936. — Arch. Ain, dossier militaire, Belley, 1929, 1R0226, (nc). — Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 97. — Geneanet. — Mémorial Genweb.