FAVRE Émile, Anthelme

Par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy

Né le 25 août 1887 au Poizat, commune de Poizat-Lalleyriat depuis 2016 (Ain), massacré le 12 juillet 1944 à Châtillon-en-Michaille, commune déléguée de Valserhône depuis 2019 (Ain) ; boucher ; victime civile.

Émile Favre naquit de François, Camille, cultivateur, âgé de 40 ans et de Marie, Césarine Trocon, cultivatrice, âgée de 26 ans.
Il se maria le 27 novembre 1922 avec Marie Marcelle Émilie Durand.
Il fut mobilisé en août 1914 et peu après blessé à la main gauche par balle. Il fut déclaré déserteur le 3 juillet 1917, jusqu’au 10 août 1917 lorsqu’il fut ramené par les gendarmes.
À la fin de l’année 1931, il habitait à Montanges (Ain).
Le 11 juillet 1944, les Allemands lancèrent l’Opération "Treffenfeld" destinée à éradiquer les maquis de l’Ain et du Haut-Jura tout en terrorisant la population.
Le 12 juillet 1944, Émile Favre était au hameau de Trébillet quand les Allemands impliqués dans de durs combats avec les FFI, arrivèrent et l’accusèrent d’avoir aidé la Résistance. Il fut aussitôt fusillé.
Il obtint la mention « Mort pour la « France » et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Châtillon-en-Michaille, sur la commune de Valserhône (Ain).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article241266, notice FAVRE Émile, Anthelme par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 25 juin 2021, dernière modification le 29 juin 2021.

Par Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Cae,n AC 21 P 341991
(nc). — Arch. Ain, dossier militaire (Belley, 1907, cote 1R0134). — Arch. Ain, registre des naissances (Le Poizat, 1887). — Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 97. — Geneanet. — Mémoire des Hommes. — Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable