BOYRIVENT Sébastien, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Jean]

Par Jean-Luc Marquer

Né le 3 mars 1903 à Lyon 3e arr. (Rhône), mort au combat le 23 août 1944 à Bourgoin (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère) ; militaire de carrière ; résistant de l’Armée secrète, homologué adjudant-chef des Forces françaises de l’Intérieur.

Sébastien BOYRIVENT
Sébastien BOYRIVENT

Sébastien, Jean Boyrivent était le fils d’Antoine, Victor et de Denise Moulin, son épouse.
Il épousa Marie, Joséphine Berliat, dont la famille était originaire de Trept (Isère), le 19 mars 1921 à Villeurbanne (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon).
Après avoir effectué son service militaire au 4ème Régiment de Chasseurs à cheval entre le 14 mai 1923 et le 7 novembre 1924, il s’engagea à partir du 7 février 1927 et devint sous-officier. Il fut admis dans le corps des sous-officiers de carrière à partir du 19 octobre 1929.
Atteint par la tuberculose en 1935, il fut mis en congé et ne reprit le service qu’en décembre 1937.
Il était aux armées le 1er septembre 1939, faisant partie du 5ème bataillon de dragons portés, et fut promu adjudant-chef le 1er mai 1940.
Fait prisonnier le 14 mai 1940 à Onhaye (Belgique), il fut interné au Stalag VIII C. Il fut rapatrié pour raison sanitaire le 10 juin 1941.
Il se retira alors 50 rue Chevreul à Lyon 7e arr. (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon) dans le logement qu’il tenait de ses parents.
Il fut cité à l’ordre du régiment et décoré de la Croix de guerre 1940 avec étoile de bronze pour son attitude face à l’ennemi.
Il reprit de l’activité au chantier de jeunesse du Chatelard en Savoie. Ce fut pour lui l’occasion de nouer des liens avec la résistance locale.
Puis il rejoignit les rangs du Bataillon Rémy, composante du secteur 7 de l’AS-Isère où il servit comme instructeur. Ses services sont homologués à partir du 1er juin 1944.
Il fut tué le 23 août 1944 dans les combats pour la libération des communes de Bourgoin et de Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère), atteint par le tir d’une auto-canon alors qu’il se trouvait rue de Verdun.
Son décès fut constaté à l’hôpital de Bourgoin où le corps avait été transporté.
Sébastien Boyrivent obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, adjudant-chef des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré au cimetière de Trept (Isère).
Son nom figure sur le monument aux morts de Trept et sur une plaque commémorative dans l’église de ce village, et sur le monument aux morts de Bourgoin-Jallieu : « Les résistants du secteur 7 à leurs camarades... ».
Une place de Trept porte son nom et une plaque rappelle son souvenir.


Notice provisoire


Voir : Bourgoin et Jallieu

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article241273, notice BOYRIVENT Sébastien, Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Jean] par Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 27 juin 2021, dernière modification le 3 août 2021.

Par Jean-Luc Marquer

Sébastien BOYRIVENT
Sébastien BOYRIVENT

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, RMM, fiche 2755, cote 733/1 Rp 1958. — SHD Vincennes, GR 19 P 38/14 ; GR 16 P 86762 (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 32461 (nc). — Rullière Maurice, Résistance en Bas-Dauphiné, Histoire du secteur VII Libérateur de Bourgoin et de Jallieu, Élie Bellier éditeur, Lyon 1982 — Bulletin municipal de Trept 2012, p. 64. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil.

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