ANGELINI François

L’acte de naissance numérisé de François Angelini ne peut pas encore être consulté en ligne sur le site des Archives de Corse. Toutefois, il est parfois indiqué qu’il naquit le 30 avril 1900 (Mémorial GenWeb) : personne n’est né à cette date à Venzolasca, ni aucun homonyme durant toute l’année 1900. De la même façon, il semble que sa date de mort soit erronée : à ce moment, les Italiens avaient demandé l’armistice et participèrent même à la libération de la Corse contre les Allemands. Cela vaut aussi pour les Chemises noires : les tractations engagées auprès des résistants dès août par le commandant Gianni Cagnoni, à la tête de l’unité des Chemises noires de Bastia, aboutirent à son ralliement contre les forces allemandes. Enfin, Bastia est libérée le 4 octobre, conclusion des combats menés depuis l’ordre d’insurrection générale lancé par le Front national le 9 septembre.

Affecté aux Forces terrestres anti-aériennes de Corse, François Angelini fut arrêté, torturé et fusillé par les Italiens à Bastia, en 1943.

Reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 7995), l’homologation de ses services au titre de la Résistance n’a pas pu être établie. Il ne semble pas avoir obtenu la médaille de la Résistance à titre posthume.

Le nom de François Angelini figure sur le monument aux morts de Venzolasca et sur le Livre d’or de la Résistance de la commune de Sartène (Sartè, Corse-du-Sud).