BERLIOUX Jean

Jean Berlioux était le fils d’Aimé, directeur de banque, et de Jeanne, Henriette, Céline Claustre, son épouse.
Domicilié avec ses parents au Bourg-d’Oisans (Isère), élève au lycée Champollion à Grenoble (Isère), Jean Berlioux s’était mis à la disposition de l’hôpital militaire FFI établi à l’Alpe-d’Huez (Isère).
En août 1944, après deux mois de relative tranquillité, l’Oisans fut encerclé par l’armée Allemande. Les maquisards blessés et malades, furent séparés en trois groupes et se dispersèrent dans les environs appliquant le plan d’évacuation prévu. Sous la direction du Docteur Bernard Jançu, un des trois groupes comprenant la moitié des blessés légers et une partie du personnel de l’hôpital dont plusieurs Vietnamiens, arriva à Villard-Reculas (Isère) dans l’après midi du 11 août. Mais dès le lendemain, recherchée par l’ennemi, la trentaine d’hommes qui constituent le groupe dut quitter le village pour la forêt n’emportant que deux jours de vivres. Dès le 14 août 1944, c’est l’eau qui manqua dramatiquement. Dans la forêt, aucun ruisseau, aucune source. Quatre volontaires partirent en direction du village. Une patrouille allemande les attendait et les mitrailla au lieu-dit "Combe Croze". Un fut blessé, deux autres mortellement atteints : Jean Berlioux et Gaston Arnoux, 24 ans, d’Avignonet (Isère).
Jean Berlioux obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans le caveau familial au cimetière ancien du Bourg-d’Oisans, section B-10.
Son nom figure sur le monument aux morts du Bourg-d’Oisans, sur une plaque déposée au pied du monument aux morts de Villard-Reculas, sur la plaque commémorative du lycée Champollion à Grenoble et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (Isère).


Notice provisoire