LACROIX Michel

Par Michel Gorand

Né le 22 mai 1955 à Chambéry (Savoie) ; cheminot ; élu CFDT au comité mixte Équipement de Chambéry (1978-1983) ; élu CFDT au comité d’établissement régional de Chambéry (1983-1985 et1995-2003). É1u DP à la Section équipement de Chambéry (1983-1989). Membre du GTN Équipement (1988-1996). Membre du Secrétariat des cheminots CFDT (1989-1994). Membre du Bureau UPR de Chambéry (1983-1988 et 1996-2003).

Fils de Georges Lacroix et d’Anne-Marie Romeyer, Michel Lacroix milita à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) dans les années 1970. Il obtint son bac en 1972 et un DUT en génie civil en 1974.

Il entra à la SNCF en octobre 1975 comme surveillant des installations électriques (SUIE) à Chambéry où il fut affecté à l’équipe régionale des travaux de Chambéry, puis aux parcours de maintenance d’abord à Chambéry, puis à Aix-les-Bains (1982-1989). Il se syndiqua à la CFDT dès novembre 1975. Il fut membre du groupe technique régional (GTR) de l’équipement dès 1976 puis responsable du GTR de 1978 à 1989.

Lors des élections professionnelles de février 1978, Michel Lacroix fut élu au comité mixte de l’Équipement de Chambéry, où il fut reconduit lors des élections de 1981. Il siégea aussi au comité mixte professionnel de la région (CMPR) de Chambéry de 1981 à 1983.

En mars 1983, lors du congrès régional CFDT de Chambéry, il fut élu à l’exécutif de l’Union professionnelle régionale (UPR-CFDT). Lors des élections professionnelles de décembre 1983 à la SNCF, 327 Comités d’établissement (CE) « fonctionnels » furent mis en place. À titre d’essai, la région de Chambéry (entre autres) fut dotée d’un CE « multifonctions » et Michel Lacroix y fut élu, puis il fut désigné pour siéger aussi au CHSCT de Chambéry. Il fut par ailleurs élu délégué du personnel, en décembre 1983, à la section de l’Équipement de Chambéry, et il fut renouvelé lors des élections de décembre 1985 et de décembre 1987. Entre 1985 et 1987, il assura aussi le secrétariat du syndicat CFDT des cheminots de Chambéry.

En 1985 lors de la grève nationale de l’astreinte, il anima l’action sur Chambéry où une trentaine de mises à pied avec sursis furent prononcées, ce qui entraîna une action prud’homale qui dura quatre années. Une telle action nationale se renouvela de septembre à décembre 1990, alors qu’il était le responsable CFDT national de la catégorie des personnels concernés. Cette action entraîna des négociations en janvier 1991 qui permirent d’obtenir une revalorisation de l’astreinte et des nominations supplémentaires.

À partir de 1988, il siégea au groupe technique national (GTN) de l’Équipement et en devint le responsable national à partir d’avril 1989. Lors de l’assemblée générale des cheminots CFDT, tenue à Port-Leucate (Aude) en avril 1989, Michel Lacroix fut élu au secrétariat national (SN) ; le secrétaire général étant Yves Tasserie. Il fut réélu au SN, à l’unanimité des votants, lors de l’assemblée générale à Cauterets le 26 mai 1993 ; le secrétaire général étant Bruno Dalberto.

Il ne siégea plus au secrétariat national à partir d’août 1994 mais poursuivit sa responsabilité au GTN de l’Équipement jusqu’à novembre 1996.

En août 1994 il fut nommé à Saint-Pierre-d’Albigny au parcours de maintenance et lors des élections professionnelles de mars 1996, il fut élu délégué du personnel. Fin 1996, une réorganisation du service entraîna la suppression de son poste et il fut nommé à Chambéry au début 1997. En mai 1996, lors du congrès régional des cheminots CFDT, il fut élu à l’exécutif de l’Union professionnelle régionale (UPR) de Chambéry, puis renouvelé lors du congrès suivant de juin 1999, et il conduisit, à partir de mars 2000, la délégation CFDT au CER de Chambéry.

En mars 1994, lors des élections professionnelles au comité d’établissement régional (CER) de Chambéry, Michel Lacroix figura sur la liste CFDT mais en position non éligible ; suite au départ d’un élu il fut nommé au CER fin 1995, puis réélu lors des élections de mars 1996, mars 1998, mars 2000 et mars 2002. En décembre 2003, suite à l’assemblée générale extraordinaire des cheminots CFDT de novembre qui avait voté une motion pour un départ de la CFDT, il décida lui aussi, avec les cinq autres élus CFDT au CER de Chambéry, de quitter la CFDT suite aux désaccords avec la Confédération sur la réforme des retraites.

En janvier 2004, il prit sa carte à la CGT et une autre à Sud rail mais, à partir de 2005, il demeura à Sud rail. En 2004 il fut chargé d’un parcours de maintenance des installations à Chambéry puis, en décembre 2006, il fut affecté dans un poste spécialisé en charge des télécommandes au PC-régulateurs jusqu’à son départ à la retraite en mai 2010.

Fin 2008, il anima pour Sud-Rail un conflit de grève d’astreinte au service électrique sur la région de Chambéry pour obtenir des embauches suite à de nombreux départs en retraites dans la filière. Puis, aux élections professionnelles de début 2009, il fut élu délégué Sud-Rail du personnel maitrise de l’Équipement, jusqu’à son départ à la retraite en mai 2010. De mai 2015 à décembre 2018, il s’impliqua dans l’équipe d’animation du syndicat Sud-Rail de Chambéry ; en 2021 il est syndiqué à Sud-Rail retraités.

En 2011, lors d’une élection municipale partielle sur sa commune de Saint-Baldoph (Savoie), Michel Lacroix fut élu conseiller municipal jusqu’en 2014. Il s’engagea en 2015 comme bénévole au club de rugby de Chambéry.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article241429, notice LACROIX Michel par Michel Gorand, version mise en ligne le 7 juillet 2021, dernière modification le 29 mars 2022.

Par Michel Gorand

SOURCES : Michel Gorand in L’histoire de la Fédération des cheminots CFTC puis CFDT depuis 1918, Créteil 2016. — Correspondance avec l’intéressé en 2021.

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