FROMENT Michel, Georges, Marie

Par Laurent Chevrel, Gilles Morin

Né le 7 août 1925 à Arnouville-lès-Gonesse (Seine-et-Oise, Val-d’oise), mort le 2 décembre 1991 à Vernon (Eure) ; journaliste au Populaire, secrétaire administratif du groupe socialiste à l’Assemblée nationale (1949-1966) ; maire adjoint de Vernon (Eure) de 1965 à 1971.

Fils d’un employé de banque et d’une mère sans profession, tous les deux originaires de l’Aisne, Michel Froment obtint une licence de Droit. Diplômé de l’École des Sciences politiques, il fut journaliste au Populaire et cotisa au syndicat des journalistes socialistes à partir du 26 novembre 1953.

Employé au secrétariat administratif du groupe parlementaire socialiste de 1949 à juin 1966 et secrétaire de la commission nationale d’études, il fut membre de nombreux cabinets ministériels dans cette période.

Michel Froment siégeait aussi dans les sessions de réflexion du parti. Il fut ainsi membre de la commission chargée d’étudier la politique économique, financière et sociale au conseil national des 10-11 janvier 1959 et membre de la commission « planification » des Journées nationales d’études des 7-10 mai 1959.

Militant dans l’Eure, Michel Froment fut candidat aux élections cantonales de 1955 aux Andelys et aux cantonales de 1961 à Écos. Il fut premier adjoint au maire de Vernon de 1965 à 1971.

Militant dans l’Eure à la section de Vernon, Michel Froment fut candidat aux élections cantonales générales puis partielles de 1955 aux Andelys et de 1961 à Écos, lors desquelles il obtint de 8 à 11% des voix. Dans sa profession de foi de 1961, il considérait que les élections cantonales « doivent être l’occasion pour le pays de confirmer son accord » avec la politique algérienne « approuvée par 80 % des Français ». il déclarait approuver « sans équivoque » la politique algérienne de de Gaulle ». Par contre, il condamnait fermement « le blocage des salaires, les atteintes à la sécurité Sociale… », et comptait « poursuivre le combat pour la défense de la laïcité ».

Michel Froment fut élu conseiller municipal de Vernon en 1965 et devint immédiatement premier adjoint au maire, poste qu’il occupa jusqu’en 1971, année à partir de laquelle il ne se représenta à aucune élection dans l’Eure.

En mai 1970, Michel Froment appartint au comité de soutien du courant animé par André Chandernagor, qui publiait Démocratie socialiste, en mai 1970.

Marié à Paris (XVIIe arr.) le 10 juillet 1954 avec Marie Grisoni, il était père de trois enfants en 1961.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article24160, notice FROMENT Michel, Georges, Marie par Laurent Chevrel, Gilles Morin, version mise en ligne le 5 janvier 2009, dernière modification le 22 février 2009.

Par Laurent Chevrel, Gilles Morin

SOURCES : Arch. Nat., F/1cII/309. F/1cII/708. — Arch. Dép. Eure, série 1200W. — Arch. OURS, dossiers Eure. — Rapports des congrès de la SFIO, 1944-1967. — Bulletin intérieur de la SFIO, n° 109, n° 111. — Démocratie socialiste, n° 6, mai 1970. — Nécrologie du Monde, 7 décembre 1991. — État civil d’Arnouville-lès-Gonesse.

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