Par Jean-Luc Marquer
Né le 16 février 1923 à Paris XIe arr. (Seine, aujourd’hui Paris), mort en action le 22 août 1944 à Grenoble (Isère) ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Jean-Paul Barbieri était le fils de Pietro, né à Crana, Valle Vigezzo, Piemont (Italie) et de Noélie, Marguerite Escalle, son épouse.
Il était domicilié à Saint-Pé-de-Bigorre (Hautes Pyrénées) où sa mère, veuve, était venue s’installer, étant originaire de la commune.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit la compagnie Stéphane, pseudonyme du Capitaine Étienne Poitau, relevant du secteur 6 de l’AS-Isère, Grésivaudan.
Ses services sont homologués à partir du 30 juin 1944.
Le 22 août 1944, jour de la libération de Grenoble (Isère), vers 9h30, il fut tué par une mine allemande alors qu’il avait été chargé de sécuriser les abords du fort de la Bastille qui domine la ville.
Jean-Paul Barbieri obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur une plaque apposée à l’entrée des jardins de la Bastille, place de la porte de France à Grenoble et sur le mémorial des troupes de montagne du Mont Jalla à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère), prénom Jean-Pierre.
Notice provisoire
Voir : Grenoble, d’octobre 1943 à août 1944
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 38/12 et GR 19 P 38/13 ; GR 16 P 32185 (nc) — AVCC Caen, AC 21 P 13699 (nc) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil