AILLOUD Pierre, Henri, Louis

Pierre Ailloud était le fils de Laurent Francis, employé aux usines Peugeot, et de Eugénie Poncet. Il était réfugié avec ses parents à Montenois (Doubs) et était étudiant.
Le 14 novembre 1944, la 1re armée française passa à l’attaque sur les communes de Bretigney et Montenois avec des tirs d’obus. Pierre Ailloud fut tué à 11h30 au cours de l’attaque sur la commune de Bretigney par le bombardement.
Il avait été réquisitionné par les troupes d’Occupation. Selon l’acte de décès « ce jeune homme faisait partie d’une corvée (travail obligatoire) de l’armée d’Occupation commandée par un officier allemand, a été tué au lieu dit "grands boules" à Bretigney ».
L’acte de décès fut dressé le 15 novembre sur la déclaration du père, âgé de 52 ans, employé, domicilié à Montenois.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur l’acte de décès.
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs) et le monument aux morts 1939-1945, à Montenois.