MIRANDE Lucien, Louis, Robert [Pseudonyme dans la Résistance : Lulu]

Lucien, Louis, Robert Mirande était le fils de Pierre, Justin, journalier, et de Maria Magdelaine Nouts, son épouse.
À sa naissance, la famille était domiciliée 5 rue du Château à Pau (Pyrénées-Atlantiques, ex Basses-Pyrénées).
Il fut adopté par la Nation par décision du tribunal civil de Pau du 31 mars 1940.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la Compagnie Bernard relevant du secteur 6-Grésivaudan de l’Armée secrète de l’Isère.
Du 27 juillet au 5 août 1944, la Compagnie Bernard et la Compagnie Stéphane attaquèrent les forces allemandes retranchées dans les fortifications du Mont-Rachais qui dominent la cuvette grenobloise.
Le 30 juillet 1944, au lieu-dit "les fours à chaux", un mortier explosa, tuant un de ses deux servants, Eugène Pichot, et blessant mortellement l’autre, Lucien Mirande. Ce dernier fut transporté vers les Adrets (aujourd’hui Les-Adrets-en-Belledonne, Isère) mais il mourut durant le trajet.
L’acte de décès, dressé aux Adrets, indique « mort en Chartreuse ».
Lucien Mirande obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, caporal des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans la Nécropole nationale de La-Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), carré A rang 17, sépulture 40.
Son nom figure sur le mémorial des troupes de montagne du Mont Jalla à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère)


Notice provisoire


Voir : Grenoble, d’octobre 1943 à août 1944