Par Benoît Prieur
Né le 28 septembre 1907 à Lancrans (ancienne commune de l’Ain, commune déléguée de Valserhône depuis 2019), massacré le 16 juillet 1944 à Lancrans (Ain) ; ouvrier ; victime civile.
Maxime Barbier naquit d’Alphonse, Eugène Barbier, cultivateur, et de Françoise Hort, son épouse.
Célibataire, lors du recensement de 1936, il vivait avec ses parents et avec son frère Aristide (né en 1905) à Lancrans (ancienne commune de l’Ain, commune déléguée de Valserhône depuis 2019) et déclarait exercer la profession d’ouvrier chez "Radios".
Le 16 juillet 1944, Maxime Barbier se rendait route du Crédo à Lancrans pour cueillir des cerises. Il fut arrêté par les Allemands et fusillé près de l’école, sans motif connu.
Il fut inhumé au cimetière de Lancrans. La pierre tombale porte l’inscription suivante :
« ICI REPOSE / BARBIER MAXIME / TUE A LANCRANS LE 16 JUILLET 1944 / A L’AGE DE 37 ANS / REGRETS ETERNELS ».
Son nom apparaît sur le monument aux morts de Lancrans.
Par Benoît Prieur
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 309129 (nc). — Arch. dép. Ain, registre des naissances de Lancrans (1907). — Arch. dép. Ain recensement à Lancrans (1936). — Arch. dép. Ain, dossier militaire, Belley, 1927, matricule 1R0218 (nc). — Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 130. — Mémorial Genweb. — Geneanet.