Par Marie-Cécile Bouju
Née le 4 octobre 1921 à Paris (16e arr.), morte le 21 février 2008 à Paris (18e arr.), résistante, ingénieure, enseignante.
Fille de Élie Borgel, ingénieur des arts et manufactures, et de Giorgina Cardoso, sans profession, Jacqueline Borgel, étudiante, adhéra au mouvement Combat en 1941 à Marseille. De novembre 1942 à janvier 1944, elle fut responsable départemental du service social des MUR pour les Bouches-du-Rhône.
Par l’intermédiaire de Marie-Hélène Lefaucheux, elle rejoint le mouvement Défense de la France à Paris en avril 1944.
Typographe au sein de l’imprimerie de la rue Jean Dolent à Paris (14e arr.), dirigée par Lucie Montet, elle y est arrêtée le 27 mai 1944 avec huit camarades, puis internée à la Roquette puis aux Tourelles.
Libérée le 17 août 1944, elle rejoignit le maquis de Seine-et-Oise Nord dirigé par Philippe Viannay.
En 1944-1945, elle travailla en Allemagne pour les services chargées du rapatriement avec le grade de sous-lieutenant. Après la guerre, elle travailla comme ingénieur aéronautique (elle était « companion » de la Aeronautic Society en 1948), puis devint professeur de maths puis professeur de français en Chine.
Jacqueline Borgel est titulaire de la médaille de la Résistance (14/04/1946). Elle a été décorée de l’ordre du mérite en 1995 (ministère des affaires étrangères).
Elle s’était mariée le 13 juillet 1954 à Paris (XVIe arr.) avec Jacques Thieck, dont elle divorça en octobre 1984.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : GR 16 P 74182 – Fabrice Bourrée. Notice. Musée de la résistance en ligne. — État civil.