CASIMIR Jean, Édouard, Fernand

Fils d’un cordonnier devenu employé dans une compagnie de chemins de fer, Jean Casimir, élève de l’Ecole normale d’instituteurs de Nîmes (1924-1927), titulaire du brevet supérieur (1927), effectua une quatrième année à l’EN de Lyon. Elève de l’école normale supérieure de Saint-Cloud (1929-1931), titulaire de certificats de licence d’histoire et géographie, il fut reçu au professorat des lettres (Histoire et géographie) des écoles primaires supérieures et écoles normales en 1931. Après son service militaire (1931-1932), il se maria à Cuers (Var) le 1er octobre 1932 avec la fille avec      la fille de commerçants. Il fut nommé professeur aux EPS de Bagnols-sur-Cèze (Gard, 1932-1934), puis de Briançon (Hautes-Alpes, 1934-1937). Pour préparer le concours de l’inspection primaire et de la direction des écoles normales, il avait effectué un stage à l’école normale supérieure de Saint-Cloud en 1935-1936 et fut reçu au concours de 1936.

Inspecteur primaire à Briançon (1937-1938), puis à    Gap (Hautes Alpes, 1938-1945), mobilisé en 1939-1940 dans l’armée des Alpes, nommé à Draguignan (Var) en février 1945, il fut affecté dans l’Est du département (circonscription de Fréjus). Il prit sa retraite comme inspecteur départemental de l’Education nationale en 1974. Il habitait alors Draguignan.

Lors de la catastrophe de Fréjus en 1959, il joua un rôle actif dans l’organisation de la solidarité en rapport avec les organisations syndicales enseignantes. Son action fut importante lors de la création de Chantemerle (voir Alliez Aimé)
Il se montrait un énergique défenseur du premier degré ce qui amena de nombreux heurts avec les autorités administratives à partir des années 1960. Par la suite les tensions diminuèrent.

Son épouse était employée de bureau auprès de l’inspection primaire. Le couple eut quatre enfants.

Il signa avec E. Coulomb, instituteur, La Géographie par l’observation. Le département du Var, Paris, Delalain, vers 1947, 18 p.