BOSSELMEYER André

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 29 septembre 1923 Éloyes (Vosges), mort en action le 25 septembre 1944 à Saint-Étienne-lès-Remiremont (Vosges) ; menuisier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

André Bosselmeyer était le fils d’Antoine Pierre Octave, négociant en lingerie et de Georgette Chenal, sans profession. Il était célibataire et domicilié route de Jarménil à Éloyes. Il exerçait le métier de menuisier.
Il entra dans la Résistance au maquis d’Éloyes ou du Haut-Bois, dans les Vosges. Le 25 septembre 1944, un groupe de maquisards appartenant au maquis du Haut-du-Bois furent envoyés en renfort auprès du 143e régiment d’infanterie américain le jour de la libération de Saint-Étienne-lès-Remiremont. Ils tombèrent dans une embuscade tendue par les troupes allemandes, au Chaud Côté. Sept d’entre eux, dont André Bossemeyer trouvèrent la mort vers 17 heures.
L’acte de décès fut dressé le 3 octobre 1944 sur la déclaration de son père, âgé de 54 ans.
Il obtint la mention « Mort pour la France » sur avis de la mairie d’Éloyes le 14 mars 1945 et fut homologué soldat des forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Éloyes et sur la stèle de Ménafaing, à Saint-Étienne-lès-Remiremont (Vosges).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article242411, notice BOSSELMEYER André par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 5 septembre 2021, dernière modification le 12 décembre 2021.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES :Service historique de la Défense : AVCC, Caen, AC 21 P 27584 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 75392 (nc).— Journal Vosges matin, articles commémoratifs.— Wikipédia Saint-Étienne-lès-Remiremont et maquis du Haut-Bois.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 41).

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