CAÏS Charles, Adrien

Fils de cultivateurs républicains, Charles Caïs, cultivateur, catholique, effectua son service militaire dans l’infanterie à Toulon puis à Draguignan. Il se maria à Saint-Raphaël en octobre 1904 avec la fille d’un cultivateur. Ils eurent trois enfants. Il était aussi maraîcher et propriétaire. Militant de gauche, mais non membre du Parti radical socialiste, soutien de Clemenceau, il devint conseiller municipal de Saint-Raphaël en mai 1900.
Après avoir été mobilisé pendant toute la durée de la guerre, Charles Caïs redevint conseiller municipal, le 30 novembre 1919 sur la liste d’« Union républicaine démocratique et d’intérêt local ». Tout en demeurant radical-socialiste, il sympathisait avec les socialistes SFIO locaux, s’occupant des questions agricoles. Après la démission collective des élus, il fut réélu, dès le premier tour, le 30 octobre 1921 avec 347 voix sur 1 161 inscrits. Réélu aux côtés des socialistes SFIO, le 3 mai 1925, sur la liste « d’union des gauches et d’intérêts raphaëlois », avec 577 voix sur 1 523 inscrits, il devint délégué sénatorial en janvier 1927.
Non candidat en 1929, Charles Caïs obtint sur la liste « d’union et de réalisations communales » comprenant des socialistes SFIO, le 5 mai 1935 avec 672 voix sur 2 363 inscrits, puis fut élu avec 982 voix. Il fit partie des commissions des finances, des travaux publics, de la voirie, et fut délégué sénatorial suppléant. Après l’annulation du deuxième tour de l’élection, il fut confirmé comme conseiller municipal en mars 1936. Il ne démissionna pas en février 1938 comme les autres élus radicaux-socialistes. Suspendu en novembre 1940, il ne fut pas renommé comme conseiller municipal à la Libération.