LAUVERGNIER Félix, Denis

Fils de Jean-Louis Lauvergnier, ouvrier menuisier, et d’Anne Justine Mongin, troisième d’une fratrie de quatre enfants, Félix Lauvergnier était menuisier et domicilié à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) chez ses parents avant de s’engager comme volontaire pour trois ans à compter de février 1904. Blessé à un œil en octobre 1906, il fut réformé pour infirmité en mars 1907. Il exerça ensuite le métier de receveur buraliste à Plottes (Saône-et-Loire) avant de revenir après son mariage dans sa ville natale.
Félix Lauvergnier travailla comme menuisier à l’usine des Tabacs de Dijon et fut secrétaire général du syndicat CGT du personnel temporaire de la Manufacture des tabacs créé le 16 juin 1917 à la suite des grèves du personnel de l’établissement au cours de la guerre de 1914-1918, le président étant Albert Wasselle et le trésorier, Albert Barbier. Le syndicat qui compta 146 adhérents avait son siège à la Bourse du travail de Dijon. Elu conseiller prud’hommes de Dijon en 1926 et en 1929 dans la catégorie bois sur une liste présentée par la l’UD CGT confédérée, Félix Lauvergnier ne fut pas réélu dans sa section, battu par un candidat unitaire aux élections prud’homales de novembre 1932. Il représentait l’UD à l’office municipal des habitations à bon marché en 1931. Il était également membre ouvrier de la commission paritaire du bureau de placement départemental et municipal en 1932.
Félix Lauvergnier se maria une première fois en 1909 à Trouhans (Côte-d’Or) avec Blanche Droin avec laquelle il eut deux enfants, divorcé, il se remaria le 23 décembre 1919 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) avec Cladie Bertrand avec laquelle il eut deux fils, tous deux nés à Dijon. Il était domicilié à Chalon-sur-Saône lors de son décès.