DESTARAC Robert, Victor, Louis

Robert Destarac naquit de René, Justin, Simon Destarac (1900-1996) et de Catherine, Joséphine Cassiot.
Il combattit au sein du groupe Gervais MUR (secteur 5) de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), dirigé par Léon Vergez (alias Gervais).
Le 18 août 1944, Léon Vergez rassembla ses hommes pour aller soutenir les FFI combattants les Allemands pour la libération de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Un groupe dont faisait partie Robert Destarac fut déposé en camion, chemin de la-Petite-Vitesse (aujourd’hui rue Robert-Destarac). Ce groupe fut immédiatement pris dans un combat. C’est dans ce secteur que Robert Destarac fut tué en action d’une balle dans la tête.
Il reçut la mention « Mort pour la France ». Il existe une rue Robert-Destarac à Tarbes (Hautes-Pyrénées) à proximité immédiate du lieu où il trouva la mort. Son nom est inscrit sur le mémorial situé près de la gare de Tarbes sur lequel sont également inscrits les noms de Jean Pellet et d’André Antonin. L’inscription est la suivante : « Ici sont tombés le 18/08/1944 pour la libération de Tarbes [3 noms] combattants F.F.I. - Tarbais souvenez-vous ».
Son nom est également inscrit sur le monument aux morts situé dans la mairie de Tarbes, ainsi que sur la stèle des anciens du Stadoceste dans le stade Maurice-Trélut de Tarbes. Il existe également une plaque commémorative située avenue Alsace-Lorraine à Tarbes sur la clôture des bureaux EDF-GDF : « Dans l’enceinte de cette usine est tombé le 18 août 1944 pour la Libération de Tarbes Robert DESTARAC combattant F.F.I. - Tarbais souvenez-vous ».