REMY Armand, Urbain

Armand, Urbain Remy était le fils d’Eugène, Nicolas, manœuvre, et de Marie, Noémie Lang, son épouse.
En 1911, la famille, nombreuse, habitait rue des Capucins à Châtel-sur-Moselle (Vosges). Il était marié et père de deux enfants, nés en 1934 et 1937 et il exerçait le métier de bûcheron.
Il entra dans la Résistance au groupement des Vosges dans le 62e groupe FTPF le 15 août 1944 (services homologués à compter du 1er août 1944 dans les FFI).
Son frère Marius Remy, également résistant dans le même groupe, fut tué lors de la libération de Châtel-sur-Moselle.
Le 15 septembre 1944, les troupes françaises franchirent la Moselle à Châtel-sur-Moselle. Le lendemain, après avoir subi une contre-attaque, la commune fut libérée par une unité de la 2e division blindée,
Selon la déposition du chef de groupe des frères Rémy, « Dès l’arrivée des premiers éléments de l’Armée Leclerc mes hommes se sont joints à eux, ont indiqué où se trouvait l’ennemi et ont parti en patrouille avec les soldats et gardé les champs la nuit ; ils ont également gardé les prisonniers Quatre, courageusement sont parti sur un char à la poursuite de l’ennemi ; ayant fait plusieurs prisonniers que les chars ramènent à Châtel ils restent à l’affut derrière une haie, et ne voyant plus rien, s’aventurent à travers champs. Mais ils sont pris aussitôt sous une rafale de mitrailleuse et tombent tous les quatre. 2 mort 2 blessés qu’il nous est impossible d’aller secourir et que l’on ne retrouve que 8 jours après ; sont décédés des suites de leurs blessures ».
Armand Remy fut mortellement blessé devant l’ennemi le 15 septembre 1944 à Zincourt lors des combats pour la libération de Châtel (Vosges).
Il est inhumé dans la tombe 4 du carré de Corps restitués 39-45/Indochine, au cimetière communal, à Châtel-sur-Moselle (Vosges).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument le monument aux morts, à Châtel-sur-Moselle (Vosges).