GÉRARD Paul, Lucien, Gustave

Paul Gérard était le fils de Joseph, Gustave et de Marie, Adrienne Pourcher.
Il épousa Jeanne, Rosa Valentin le 17 janvier 1931 à Bionville (Meurthe-et-Moselle).
Il était brigadier des Eaux et forêts à Saint-Benoît-la-Chipotte (Vosges).
Il entra dans la Résistance au 3e groupement des Vosges et à l’organisation de Résistance forestière de Louis François et Jean-François Pelet. Il fut arrêté par les Allemands le 16 octobre 1944 à Saint-Benoît-la-Chipotte avec Louis Kopf et Camille Marotel.
Le 22 octobre 1944, un parachutiste anglais participant à l’opération Loyton et treize patriotes français dont Paul Gérard, capturés les jours précédents par les nazis furent torturés à l’école du Vivier à Étival (Vosges) puis massacrés à la scierie Barodet, dans le vallon de Ravines proche de Saint-Prayel, écart au nord de Moyenmoutier (Vosges).
La scierie fut incendiée ensuite et les restes des victimes, mélangés les uns aux autres, furent inhumés dans une sépulture collective au cimetière communal, à Moyenmoutier.
La mairie de Moyenmoutier ne possède pas son acte de décès.
Paul Gérard obtint la mention « Mort pour la France », le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance française par décret du 27 décembre 1954 publié au JO le 06 janvier 1955.
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 et la tombe collective, à Moyenmoutier et le parchemin inséré dans le monument 1939-1945 du Col du Haut-Jacques dédié aux forestiers résistants, à Taintrux (Vosges)