JANIN Léon, Joseph

Léon, Joseph Janin était le fils de Jean, Baptiste, galochier, et de Marie, Anastasie Meilland.
En 1912, il obtint 3/4 de bourse d’internat pour le cours primaire supérieur de La-Tour-du-Pin (Isère).
Il fut exempté de service militaire pour faiblesse irrémédiable.
Il épousa Simone Baratier-Buisson.
Ils habitaient Décines (aujourd’hui Décines-Charpieu, Métropole de Lyon) en 1944.
Léon Janin s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du secteur 3 de l’AS-Isère à partir du 1er juin 1944 comme conseiller technique avec le grade de capitaine.
Ses services sont homologués à partir du 21 août 1944.
Il devint chef du groupe Simon IV.
Il fut grièvement blessé le 6 septembre 1944 en service commandé à Lyon (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon) et mourut des suites de ses blessures le 20 septembre 1944 dans cette ville, à l’hôpital de Grange-Blanche.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans le cimetière communal de Sardieu (Isère).
Son nom figure sur les monument aux morts de Bizonnes (Isère) et Décines-Charpieu (Métropole de Lyon), sur la plaque commémorative apposée dans l’hôtel-de-Ville de Décines-Charpieu et sur le monument commémoratif du camp de Chambarand à Viriville (Isère).
Une rue de Décines-Charpieu porte son nom.


Notice provisoire