TRÉBUCQ Jean dit Paul

Fils de Jean Trébucq, cordonnier et de Magdelaine Périssé, ménagère, Jean Trébucq se maria le 9 janvier 1872 à Bordeaux avec Marie Peichou, journalière née à Montbrun (Haute Garonne) le 31 octobre 1850. De leur union naquirent à Bordeaux Marie Françoise le 7 décembre 1872, Honoré le 25 janvier 1876 et Marguerite le 21 décembre 1878.

Jean Trébucq fut inscrit dans un rapport du commissaire central du 30 août 1888 sur le groupe anarchiste de Bordeaux « cordonnier demeurant rue Leyteire 98, anarchiste peu accentué encore, mais fréquente les réunions ».

Le 30 novembre 1893, le commissaire central de Bordeaux établit une notice individuelle pour le préfet de la Gironde « Cet homme occupe plusieurs ouvriers à fabriquer la chaussure qu’il vend sur la place publique… sa femme travaille à la cordonnerie ainsi que sa fille ainée âgée d’environ dix-huit ans. Le dénommé a professé pendant longtemps des opinions anarchistes et fréquentait régulièrement les réunions de ce groupe dont il était un de ses membres les plus zélés, mais depuis quelques temps, il semble avoir changé d’opinions et avoir abandonné ce parti car il ne parait plus dans les réunions privées ou publiques… ».

Dans un nouveau rapport de police du 9 décembre 1895, il figura sur la liste des abonnés du journal anarchiste Le Libertaire.