AUGUSTIN René, Alphonse

René, Alphonse Augustin était le fils d’André, Édouard et de Juliette, Jeanne Charvet, son épouse.
Son père, veuf, habitait à Riouperoux, commune de Livet-et-Gavet (Isère).
Célibataire, René Augustin habitait au camp Bayard à Fontaine (Isère).
Le camp Bayard était un centre de formation professionnelle de l’Association dauphinoise pour le travail des jeunes.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’As-Isère, où il fut intégré comme chasseur au 6e BCA reconstitué.
Ses services sont homologués à partir du 1er juin 1944.
Tentant de quitter le massif après l’ordre de dispersion du 23 juillet 1944, il fut arrêté par les Allemands aux Engenières, commune de Sassenage (Isère), et sommairement exécuté dans un champ le 30 juillet 1944.
le 3 août 1944, un corps fut découvert au lieu-dit "Clémencières" à Sassenage.
L’acte de décès fut établi pour un inconnu :« Individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie, dont la mort paraît remonter à trois jours. Signalement : Âge de dix-huit ans environ, taille 1m65, cheveux chatain foncé, nez fort, yeux marrons, visage ovale, légère cicatrice à la paupière supérieure de l’œil gauche, vêtu d’un pantalon de toile bleu et d’une chemise bleue. »
Un jugement du tribunal civil de Grenoble en date du 31 décembre 1946 identifia cet inconnu comme étant René Augustin.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
Il est enterré dans le carré militaire du cimetière du Bourg à Sassenage.
Son nom figure sur le monument aux morts de Sassenage.