Par Jacques Girault
Né le 17 décembre 1919 à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), mort le 17 mars 2002 à Gourdan-Polignan (Haute-Garonne) ; instituteur puis PEGC ; résistant ; militant syndicaliste SNI ; militant communiste en Haute-Garonne.
Titulaire du baccalauréat, André Gélis fut mobilisé comme lieutenant au début de la Seconde Guerre mondiale dans l’artillerie. Membre de l’Armée secrète, il s’engagea dans les Francs-tireurs partisans et fut homologué membre des FFI.
Instituteur à Saint-Béat, il fut muté au cours complémentaire de Montréjeau. Il devint maître de CEG quand l’établissement devint collège d’enseignement général puis PEGC quand il fut transformé en collège. Il était marié. Le couple eut deux enfants.
André Gélis, adhérent au Syndicat national des instituteurs, fut pendant quelques années le délégué cantonal.
Il avait adhéré aux Jeunesses communistes en 1937 et au Parti communiste français en 1944. Secrétaire de la section communiste de Saint-Béat, il devint dans les années 1950 le secrétaire de la section de Montréjeau et le resta jusqu’au début des années 1970.
Suppléant du candidat communiste aux élections législatives de 1958 et de 1962 dans la 6e circonscription (Saint-Gaudens), il fut candidat titulaire en 1967 (5 436 voix sur 56 774 inscrits) et en 1968 (5 700 voix sur 56 308 inscrits) où il se désista, à deux reprises, pour le candidat radical-socialiste, Hyppolite Ducos, qui l’emporta. En 1973, il obtint 5 858 voix sur 58 063 inscrits (3e position) et se désista pour le candidat socialiste, après le décès de Ducos, qui l’emporta.
André Gélis fut proposé comme candidat au conseil général dans le canton de Montréjeau en 1951 mais il n’habitait pas le canton. Il fut candidat en 1958 et en 1964 où il obtint 165 voix sur 2 613 inscrits (3e position) et se désista pour le candidat socialiste SFIO qui fut élu. En 1970, il fut à nouveau candidat.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. comité national du PCF. — SHD, Vincennes GR 16 P 249696. — Note d’Alain Dalançon.