Par Jean-Luc Marquer
Né à Quabrigdz (Pologne), mort au combat le 20 août 1944 à Domène (Isère) ; résistant des groupes francs de l’Armée secrète.
Né en Pologne, à Quabrigdz selon Mémoire des hommes, mais nous n’avons pas trouvé trace de cette localité, Aloyzy Hopicki francisa son prénom en Éloi.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs des groupes francs de l’AS-ORA de l’Isère.
Le site "Maquis de l’Oisans" indique que ses services débutent au 1er janvier 1943.
Il participa à la destruction par explosifs de la caserne de Bonne à Grenoble (Isère) le 2 décembre 1943.
Dans ses mémoires posthumes, La bataille de Grenoble. Mémoires posthumes, le commandant Louis Nal raconte : « Deux membres d’un Groupe franc effectuant le 20 août 1944 une reconnaissance d’itinéraire pour permettre à celui-ci de pénétrer dans Grenoble furent pris sous le feu d’une colonne qui évacuait la ville. Ils furent tous les deux criblés de balles et d’éclats de grenades. L’un d’eux, Kopiski dit Éloi, ne put survivre. »
Le récit que fait Louis Nal est celui de la mort d’Aloyzy Hopicki.
L’acte de décès, établi à Domène (Isère), indique qu’il mourut à 23 heures, rue de la République, et qu’il était soldat des forces françaises.
Son nom figure sur le monument aux morts du Versoud (Isère), avec l’orthographe Éloi Kopiski et sur une stèle commémorative 1939-1945 au Versoud.
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 55225 (nc). — SHD, Vincennes, GR 19 P 38/3. — Nal Louis, La bataille de Grenoble. Mémoires posthumes, PUG, 2003, p. 156. — http://www.maquisdeloisans.fr/ — Geneanet. — État civil.