Par Marie-Cécile Bouju
Communiste, syndicaliste (CGT), résistant, typographe.
Avant 1939, André Laurent était typographe dans la région de Marseille (il travaillait dans le labeur). En 1938, il était membre du conseil syndical du Syndicat du livre de Marseille (FFTL, CGT).
Mobilisé en 1939, André Laurent a été fait prisonnier. Il réussit à s’évader.
Laurent reprit contact avec le PCF clandestin qui le chargea de mettre en route l’imprimerie clandestine à Lyon (quartier de la Croix-Rousse) qu’avait montée Joannès Chabert et était dirigée par Ternet, jusqu’à son arrestation en mars 1941. En août 1943, André Laurent et ses camarades l’ont déménagée à Limonest, au lieu-dit La Croisée des routes. Avec l’aide de Joseph Baurès, Laurent fit fonctionner l’imprimerie jusqu’à la libération, imprimant jusqu’à 10 000 documents par jour : journaux (surtout l’Humanité), brochures, tracts.
Laurent fut arrêté à Vaise et retenu comme otage mais réussit à s’échapper.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 396-397.