Par Hélène Chaubin
Né le 21 décembre 1896 à Bellreguard (province de Valence, Communauté valencienne, Espagne), mort le 24 août 1944 à Ganges (Hérault) fusillé par des Allemands en retraite ; membre du maquis Aigoual-Cévennes de l’Armée secrète (AS).
Des colonnes allemandes en retraite ont traversé l’Hérault d’ouest en est du 13 au 28 août 1944. Elles tentaient de gagner la vallée du Rhône après le débarquement des Alliés en Provence. Les résistants héraultais les ont harcelés pour les retarder et les affaiblir. Dans la région de Ganges (Hérault) elles ont été attaquées par les hommes du maquis (Armée secrète) "Aigoual-Cévennes" (Voir Rascalon René) dont faisait partie Miquel Perez. Ce maquis était pour l’essentiel gardois, mais il comprenait aussi des effectifs de la région cévenole héraultaise de Ganges. Le 24 août, passa une colonne venue de Toulouse qui comptait environ 2000 hommes. Venue par le col de la Cire, elle arriva près d’un rond-point menant à Cazilhac. C’est là que deux des résistants furent pris en otages, Miquel Perez et François Tarrega. Ils furent fusillés sur place.
Une stèle à Cazilhac rappelle leur sacrifice. Son prénom est écrit en catalan (Miquel). Il est écrit en espagnol (Miguel) sur le monument aux morts de Ganges, sur la stèle commémorative des morts (au nombre de neuf) du combat de Ganges (24 août 1944), sur la tombe du carré des corps restitués du cimetière de Ganges. Miquel Perez a été reconnu « Mort pour la France ».
Par Hélène Chaubin
Site internet du maquis Aigoual-Cévennes. — Gérard Bouladou, Maquis du Massif central méridional, thèse 1975, Tome 2, Service de reproduction des thèses, université de Lille III , 960 p. — Midi-Libre, 24 août 2012.— Memorial GenWeb. — Notes d’André Balent.