BEYSSAC Jean, Marie, Joseph [pseudonyme Fernand]

Jean Beyssac était le fils de Joseph, négociant, né en 1883, et de Maria née Fière, son épouse, ménagère, née en 1875. À Eyrein, le 28 septembre 1931, il épousa Marie Marcelle Aymée Puyhaubert (1910-2000) et de cette union naquit un garçon prénommé Henri Joseph Léon (1933-2001). Jean Beyssac exerçait la profession d’hôtelier à Eyrein.
Il rejoignit les rangs des FTP sous le pseudonyme de Fernand. Il était adjudant-chef dans la 23.21e compagnie, et participait au Centre des Opérations de Parachutage et d’Atterrissage (COPA) qui deviendra la Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP).

Le matin du 23 mars 1944, un groupe de maquisards FTP de la 3e compagnie tenta de s’opposer à une réquisition de bétail à la gare d’Eyrein. L’arrivée inopinée d’un convoi allemand se dirigeant vers Tulle déclencha un accrochage. Émile Bech* fut fauché par une rafale. Transporté à l’hôpital de Tulle, il succomba à ses blessures le 15 avril 1944.
Deux FTP périrent dans le combat, Alexandre Graziani* et Isidore Roudeau*.
Treize otages pris dans le quartier de la gare furent emmenés à Tulle. Jean-Marie Beyssac, transféré à Limoges dans les locaux de la police allemande, mourut sous la torture le 4 avril 1944.

Il fut homologué FFI et interné résistant (DIR). Son nom est inscrit à Eyrein sur la stèle commémorative 1939-1945 et sur le monument aux Morts.