POLACK Maxime, Joseph

Fils de Abraham Hirschel Polack, représentant de commerce en 1895 et de nationalité hollandaise, et d’Adèle Polack. Maxime Polack avait la nationalité française. Il était employé de banque en 1914.
Polack fut mobilisé en novembre 1917 et combattit dans l’artillerie lourde. Il fut démobilisé le 7 septembre 1919. Il devint réserviste.
De retour à la vie civile, il devint comptable. Dans le fichier électoral de Paris en 1927 (D4M2 731 [en ligne]), il est présenté comme « banquier ». Il semble s’être engagé dans la vie de la communauté juive, car son nom apparait dans la revue l’Univers israélite.
Il ne fut pas mobilisé pendant la drôle de guerre, probablement en raison de sa situation familiale.
Il semble que les familles Loebenberg et Polack se soient réfugié à Nice (Alpes-Maritime). Maxime Polack aurait participé à l’entreprise de fabrication de faux papiers organisée par son neveu, Maurice Loebenberg : il a été arrêté le 27 octobre 1943 en possession de matériel de fabrications de faux.
Interné à Drancy, il fut déporté pour Auschwitz le 20 novembre 1943.
Marié à Rachel Levin depuis le 20 décembre 1926 (Boulogne-Billancourt), son couple eut trois enfant : Adeline (1927-2006), Caroline (1931-2010) et Jean (1937-2017). Rachel Levin Polack (1906-1985), munie de faux papier, a survécu à la Seconde Guerre mondiale, ainsi que Jean et Caroline. Sa fille ainée, Adeline, s’est engagée dans la résistance en 1943, ainsi que sa nièce Thérèse Tedesco et son neveu Maurice Loebenberg. T. Tedesco a été fusillée par les Allemands le 20 avril 1944 en Savoie et M. Loebenberg torturé à mort avant d’être achevé le 20 juillet 1944.