VOVAU Francis, Émile, Luc

Par Jacques Girault, Claude Pennetier

Né le 20 octobre 1927 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 25 septembre 2002 à Créteil (Val-de-Marne) ; professeur technique adjoint ; militant syndicaliste du SNETP-CGT ; militant communiste dans les Bouches-du-Rhône puis dans le Val-de-Marne, adjoint au maire d’Alfortville (Val-de-Marne).

Fils d’un boucher, militant communiste comme son épouse, Francis Vovau, titulaire d’un CAP d’ajusteur électricien, effectua son service militaire dans l’aviation et le termina comme soldat de deuxième classe. Il travailla dans l’entreprise SPCN à Marseille à partir de 1947 et fut délégué au comité d’entreprise au titre de la CGT dont il était membre depuis décembre 1946. Il trouva un emploi dans une autre entreprise marseillaise en 1953. Il dirigea la grève en août 1953 et fut licencié.

Il habitait, comme ses parents, le quartier de Saint-Julien où il adhéra au Parti communiste français en avril 1945. Il milita essentiellement à l’Union de la jeunesse républicaine de France, tour à tour membre du comité fédéral (août 1946), du bureau fédéral (décembre 1946), du secrétariat fédéral d’avril 1948 à avril 1952, puis à nouveau de 1956 à 1960. Il participa à l’école de la jeunesse d’un mois organisée par le PCF en novembre 1949. En 1946, il avait été volontaire pour une brigade du travail pour la construction d’une voie ferrée en Yougoslavie, puis en 1951 au festival mondial de la jeunesse en République démocratique allemande.

Secrétaire d’une cellule communiste en 1946, il fut secrétaire politique de la section communiste du quartier Saint-Julien de mars 1952 à 1956.

Membre du comité de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône de 1952 à 1957, il fut responsable du service d’ordre de la fédération à Marseille de 1960 et 1962.

Il se maria en mars 1954 à Marseille avec Madeleine Larionoff, sténo-dactylo, militante du PCF, fille de rapatriés de droite du Maroc organisés à Marseille. Le couple eut deux enfants puis divorça en 1973. Il se remaria en décembre 1988 à Alfortville (Val-de-Marne).

Après son licenciement en 1953, Francis Vovau devint professeur d’atelier dans un centre d’apprentissage à Marseille en 1956. Son travail de professeur lui prenant beaucoup de temps, il fut écarté du comité fédéral en 1957 pour cette raison. Devenu professeur technique adjoint en 1962, il fut nommé au collège d’enseignement technique d’Alfortville où il habita à partir de 1963.

Secrétaire de la section communiste d’Alfortville en 1963, au moins jusqu’en 1968, élu conseiller municipal et premier adjoint d’Alfortville en 1965, il fut réélu dans cette responsabilité en 1971. Membre du comité de la nouvelle fédération communiste du Val-de-Marne il ne fut pas reconduit en 1970 en raison de ses nombreuses tâches.

Militant du Syndicat national de l’enseignement technique professionnel-CGT, il présidait localement la Fédération des conseils de parents d’élèves et était membre de son bureau départemental.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article24345, notice VOVAU Francis, Émile, Luc par Jacques Girault, Claude Pennetier, version mise en ligne le 23 janvier 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.

Par Jacques Girault, Claude Pennetier

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Arch. Fédération PCF du Val-de-Marne. — Le Réveil.

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