Par Jean-Luc Marquer
Né le 12 mai 1902 à Pont-en-Royans (Isère), tué par fait de guerre (bombardement allemand) le 29 juin 1944 à Pont-en-Royans ; industriel ; victime civile.
René, Mary, Fernand Mayet était le fils d’Auguste, Hippolyte, Marin et de Lucie, Anaïs Bénistrand, son épouse.
Célibataire, il était avec son frère Charles, co-propriétaire de la tournerie Mayet. Il gérait le dépôt parisien de la tournerie qui fournissait les boutiques et les grands magasins parisiens.
Son frère lui recommanda de revenir au pays durant l’occupation, notamment pour éviter les bombardements...
Il habitait avec sa mère, veuve, aux Priolées à Pont-en-Royans (Isère).
Le 29 juin 1944, vers 20 heures, des avions allemands bombardèrent et mitraillèrent la petite ville de Pont-en-Royans, au pied du massif du Vercors, à l’ouest de celui-ci.
Cette stratégie de bombardement de localités, faisant peu de cas des victimes civiles, visait à dissuader les habitants d’apporter leur aide aux résistants dont les maquis étaient proches.
Plusieurs bombes tombèrent sur l’école du village et dans ses alentours, notamment aux Priolées.
René et Anaïs Mayet, qui se trouvait avec lui, furent tués sur le coup par une bombe qui détruisit leur maison.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière communal de Pont-en-Royans.
Son nom figure sur le monument aux morts de Pont-en-Royans.
Voir : Pont-en-Royans
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 376781 (nc). — Glénat Raymond, Un été brûlant, 1943-1944 Témoignage, doc. PDF, 2008. — Notes de Gilles Meeus. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil.