Par Girault Jacques
Né le 5 janvier 1917 à Tunis (Tunisie), mort le 30 avril 2005 à Saint-Jean-le Priche (Saône-et-Loire) ; instituteur en Saône-et-Loire ; militant du SNI ; militant socialiste, adjoint au maire de Mâcon.
Charles Champey, élève de l’école normale de Tunis, titulaire du brevet supérieur, instituteur du cadre tunisien intégré dans le cadre métropolitain (en application d’une loi du 5 avril 1937), détaché en Saône-et-Loire le 5 janvier 1935, fut titularisé en 1937. Marié en 1939, mobilisé, il reprit son emploi à la fin de la guerre comme titulaire à Louhans. Son couple eut au moins un garçon.
Responsable du Syndicat national des instituteurs, il dirigeait l’école de la rue de la préfecture à Mâcon (1958-1963) puis l’école d’application rue des Perrières (1963-1974).
Charles Champey militait dans la fédération socialiste SFIO. Il devint conseiller municipal de Mâcon, puis premier adjoint au maire en 1977. Délégué à l’état-civil, chargé des relations publiques et de l’administration générale. Il animait deux commissions municipales : « Foires et marchés » et « Tourisme, jumelage, fêtes et cérémonies ».
Dans cette fédération, une crise en 1966, qualifiée par certains militants comme « l’affaire Girard », sans doute en rapport avec l’enseignant du technique, membre des instances dirigeantes de la Fédération de l’Éducation nationale, amena les dirigeants socialistes à confier à Champey des responsabilités politiques dans la fédération socialiste SFIO. Il en devint le secrétaire fédéral, responsabilité qu’il conserva jusqu’en 1969. Il avait alors abandonné ses responsabilités dans le syndicalisme enseignant depuis décembre 1966.
Champey entra dans le bureau fédéral de la Fédération de la gauche socialiste et démocrate en février 1968. Il devint membre de la commission exécutive du Parti socialiste dans le département en 1979.
Charles Champey fut candidat au conseil général dans le canton Macon-centre aux élections de 1979.
Par Girault Jacques
SOURCES : Arch. Dép. Saône-et-Loire (Françoise Réty), 3T1205. — Arch. mun. Mâcon, José Raymond. — Arch. Fondation Jean Jaurès, 12 EF 71, 13 EF 71.