Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 19 mai 1924 à Senones (Vosges), exécuté sommairement le 3 septembre 1944 à Natzwiller (Bas-Rhin) ; résistant du GMA Vosges et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) homologué DIR.
André Ropp entra dans la résistance au IIIe Groupement des Vosges, sous-groupement de Saint Dié, Groupe mobile Alsace-Lorraine (GMA), où ses services furent homologués du 1er juin au 19 août 1944.
Il fut arrêté le 19 août 1944 et interné le même jour au camp de Schirmeck. Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, il fut transféré par camion avec 34 autres camarades du GMA au camp du Struthof où ils furent assassinés d’une balle dans la nuque puis incinérés au crématoire du camp.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 05/01/1959 publié au JO le 13/01/1959. Par arrêté du secrétaire d’État à la défense chargé des anciens combattants en date du 1er avril 1998 et publication au J.O.R.F. le 14 juillet 1998, il obtint la mention « Mort en déportation » le 3 septembre 1944.
Il est cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 3 page 373.
Son nom figure sur la plaque commémorative du Groupe Mobile Alsace-Vosges au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) et sur le monument aux morts, à Le Saulcy (Vosges).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, SHD, Vincennes, GR 16P 519833 (nc) et GR 19 P 88/7 page 52.— Cité par Guy Caraes Le réseau Alliance, éditions Ouest-France, Rennes, 2021, page 487.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.