VINCENT Louis

Louis Vincent entra dans la résistance au IIIe Groupement des Vosges, sous-groupement de Saint Dié, Groupe mobile Alsace-Lorraine (GMA), où ses services furent homologués du 1er juin au 18 août 1944.
Il fut arrêté le 18 août 1944 et interné par le convoi du 19 août 1944 au camp de Schirmeck. Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, il fut transféré par camion avec 34 autres camarades du GMA au camp du Struthof où ils furent assassinés d’une balle dans la nuque puis incinérés au crématoire du camp.
L’acte de décès fut transcrit le 23 septembre 1950 à Raon-sur-Plaine.
Il obtint la mention « Mort pour la France » attribuée par l’ONAC de Caen en date du 21 mars 2014 et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 31/03/1960 publié au JO le 1er/04/1960. Par arrêté du secrétaire d’État à la défense chargé des anciens combattants en date du 12 juillet 2001 et publication au J.O.R.F. le 1er septembre 2001, il obtint la mention « Mort en déportation » le 2 septembre 1944.
Il est cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 3 page 491.
Son nom figure sur la plaque commémorative du Groupe Mobile Alsace-Vosges au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) et sur le monument aux morts, à Raon-sur-Plaine (Vosges).