VINCENT Pierre, Constant

Pierre Vincent était le fils de Jean-Baptiste Vincent, bûcheron à Bourg-de-Cirey et de Marie Cuny, sans profession. Il avait deux sœurs, Joséphine, née en 1891 et Hélène, née en 1910 et un frère, Vincent, né en 1895. Il était marié avec Jeanne Valentin, tisserande et exerçait le métier de contremaître de tissage, aux Établissements "Les Fils de Paul Antoine". Il était père de deux filles, Suzanne, née en 1931 et Lucienne, née en 1936. Il était domicilié en 1936, 4 rue de la Scierie-Labbé, à Raon-lès-Leau.
Il entra dans la résistance au Groupement III des Vosges, Groupe mobile d’Alsace-Vosges (GMA), où ses services furent homologués du 1er janvier 1944 au 25 août 1944.
Il fut arrêté le 25 août 1944 et interné par le convoi du 28 août 1944 au camp de Schirmeck. Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, il fut transféré par camion avec 34 autres camarades du GMA au camp du Struthof où ils furent assassinés d’une balle dans la nuque puis incinérés au crématoire du camp.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il obtint en outre la mention « Mort en déportation » le 3 septembre 1944 par arrêté du secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants en date du 12/07/1994 publiée au J.O.R.F. du 1er/09/2001.
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 03/09/1959 publié au JO le 12/09/1959.
Il est cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 3 page 372.
Son nom figure sur la plaque commémorative du Groupe Mobile Alsace-Vosges au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) et sur le monument aux morts, à Raon-lès-Leau (Vosges).