TIÉMOKO Koné

L’état-civil de Koné est celui indiqué par l’acte de décès dressé le 2 octobre 1940 par Monsieur Maitre, adjoint au maire de Feurs et portant en marge une mention additive et rectificative établie le 15 novembre 1955 à Paris, pour le ministre et par son ordre, par le directeur des Statuts et des Services Médicaux en application du décret-loi du 18 novembre 1930.

Son prénom est Koné et non Koué comme indiqué sur le site Mémoire des Hommes. La date de naissance n’indique ni le jour, ni le mois, seulement l’année. Koné était le fils feu de Mamadou, Koné, Tiémoko et de Assita Diarra. Il était l’époux de Gnifin Mariko et était domicilié à Niamsombougou Koloni, canton de Tiendougou, cercle de Bougouni.

En 1940, les troupes allemandes arrivèrent entre le 19 et le 23 juin dans la Loire où elles ne rencontrèrent çà et là qu’une résistance sporadique. Le 4 juillet 1940, conformément à la convention d’armistice du 22 juin 1940, elles se retirèrent du département situé en zone sud. Le 23 juin 1940, vers 15 heures, TANGARA Ba et MAMADOU Sankaré, tous deux Tirailleurs Sénégalais et soldats de l’Armée française, furent exécutés à Marclopt (Loire) par l’armée allemande. Dans le même après-midi, Koné Tiémoko est exécuté par l’armée allemande à Feurs (Loire), situé à une dizaine de kilomètres. Son décès ne fut enregistré que le 2 octobre 1940 sur la déclaration de Joseph Dengerma, employé. Au contraire de celle de Ba Tangara et de Sankaré Mamadou, l’exécution de Koné ne semble pas avoir fait l’objet d’enquêtes des services du Mémorial de l’Oppression

Koné Tiémoko est Mort Pour La France, la mention est portée en marge de son acte de décès. Son nom ne figure sur aucun monument aux morts.