DORMY Serge

Serge Dormy habitait Aix-les-Bains (Savoie). Marié, il était ingénieur à la Société savoisienne de construction électrique. Il intégra l’Armée secrète AS au sein même de son entreprise qui fut un des viviers de la résistance aixoise.
Le 7 juin 1944, répondant au mot d’ordre de mobilisation du chef de secteur AS, il rejoignit le plateau du Revard. Sous-lieutenant de réserve, il était un des très rares officiers présents. Dans la nuit du 9 au 10 juin, l’occupant lança une attaque contre les volontaires rassemblés sur le plateau. Serge Dormy, installé avec son groupe dans la petite station du Revard, fut vraisemblablement capturé et exécuté. En effet, le 13 juin son corps fut retrouvé avec celui de six autres résistants et du jardinier de l’hôtel du PLM Léon Prunier, le long d’un petit sentier proche de l’hôtel. Le regroupement des corps et les rapports légistes montrent que les sept hommes furent rassemblés avant d’être mitraillés et de recevoir le coup de grâce.

Sylvain Dardick, Serge Dormy, Robert Fortin, Charles Glatz, Jean-Marie De La Tullaye, Claudius Mermoz et Pierre Try étaient tous membres de l’AS.

Reconnu Mort pour la France, il a été homologué sous-lieutenant FFI.
Son nom est gravé sur le Monument commémoratif 1939-1945 de Le Revard à Pugny-Chatenod et sur le monument d’Aix-les-Bains.

Les Déserts, Pugny-Chatenod : Le Revard (Savoie), 10 juin 1944