URION Paul, René

Paul Urion était le fils de Louis Urion, garde forestier et patron et de Anaïs Mathieu, sans profession. Il avait une sœur, Hélène née en 1899. En 1936 il était cultivateur exploitant à Chaumousey. En 1944, il exerçait le métier de brigadier, garde des Eaux-et-Forêts à Laménil-Hadol (Vosges).
Il ravitaillait et hébergeait des proscrits au maquis de Rupt-sur-Moselle où 25 maquisards de Corcieux furent accueillis. Dénoncés, ils furent attaqués. Paul Urion seul, mitraillette au poing fut tué au lieu-dit Le Hautelé le 11 juillet 1944, mais son action donna le temps à ses camarades de s’enfuir.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 19/04/1958 et publication au JO le 26/04/1958.
Son nom figure sur le Mausolée régional de la Libération, à Ambiévillers (Haute-Saône), sur le monument aux morts et les plaques commémoratives dans l’église paroissiale, à Chaumousey, sur le Mémorial de la Résistance, à Dounoux, sur le monument aux morts, la plaque commémorative de l’allée des Déportés et Fusillés de la Résistance 1944-1945, la plaque commémorative dans l’église paroissiale, à Hadol, sur les stèles commémoratives, à Rupt-sur-Moselle et sur le parchemin inséré dans le monument du Col du Haut-Jacques dédié aux forestiers résistants, à Taintrux (Vosges).
En outre, une place porte son nom à Chaumousey.