Par Dominique Tantin
Né le 5 octobre 1920 à Neuvic (Corrèze), tué le 21 août 1944 à Moustier-Ventadour (Corrèze) ; manœuvre ; résistant des Francs-Tireurs et Partisans (FTP).
André Sauviat était le fils de Léonard et de son épouse Maria née Audy. Il était célibataire.
Il avait rejoint la Résistance au sein de la 23.28e compagnie des FTP de Corrèze. Dans la nuit du 21 au 22 août 1944, alors que les derniers soldats allemands évacuaient la Corrèze, il fut victime d’une “tragique méprise dans la gorge de Ventadour” – selon le témoignage publié dans Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, op. cit. p. 508. L’auteur poursuit : “Il fait mauvais temps et la nuit est très noire : plusieurs camions chargés d’hommes montent la côte : c’est la 23.28e compagnie de Neuvic qui vient participer aux embuscades sur la nationale 89. Les FTP postés dans les ruines du château tirent à l’aveuglette, croyant avoir affaire à de nouveaux éléments ennemis. Le lieutenant FTP Betaillouloux, instituteur de 25 ans, est grièvement blessé. Il mourra le 10 septembre 1944. André Sauviat, 25 ans (sic), est lui tué sur le coup."
André Sauviat obtint la mention “Mort pour la France” (16 mai 1945) et fut homologué FFI. Un monument à la mémoire des deux maquisards fut érigé sur les lieux du drame, au lieu-dit Rocher-Servière à Moustier-Ventadour, stèle de granite beige située au bord de la RD 991 (Route d’Egletons), au sud sud-Est du bourg
André Sauviat fut inhumé dans l’Ossuaire FFI de Neuvic. Son nom y est gravé sur le monument aux Morts et sur celui érigé à la mémoire des Résistants et Maquisards.
Par Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 151955 (nc). — Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, Paris, Éditions Sociales, 1975, p. 508 et 526. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Acte de décès, Mairie de Neuvic.