RIVIÈRE Maurice

Fils d’un cultivateur, Maurice Rivière travailla avec ses parents à Lurcy-Levis (Allier) où il se maria à Odette Pailloux, le 30 juin 1951. En 1942, il partit aux chantiers de jeunesse. Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), en mars 1943, il rentra dans l’illégalité, il se cacha dans les fermes. Il fut recruté par la Résistance, en octobre 1943, par son beau-frère, Georges Sjosted du Front National. Il fit partie du groupe FTPF de Lurcy, participa au recrutement des réfractaires au STO au sein de l’association sportive de Lurcy et dans les campagnes, ce qui eut pour conséquence la constitution du maquis du « 14 Juillet » et du camp dit « des espagnols ». Il participa à des sabotages et à la Libération de Montluçon, en août 1944.
Ouvrier à l’usine de chaussures Bally de Moulins, il devint secrétaire du syndicat de 1951 à 1959 délégué du personnel, en 1961. Maurice Rivière fut, en 1952, trésorier de l’Union locale CGT de Moulins puis il devint secrétaire général de 1953 à 1960 et membre de la commission administrative l’Union départementale de 1951 à 1954.
Il milita au Parti communiste, Maurice Rivière fut élu à la XVe conférence fédérale du PCF Allier, en 1953 mais non-reproposé, en 1954, comme « n’ayant jamais participé au Comité fédéral, limitant son activité à l’UL CGT de Moulins. »
À la fin de sa carrière professionnelle, il quitta « la chaussure » pour placer des assurances.
À sa retraite, il adhéra à la cellule communiste rurale de Coulandon. Il milita à l’ANACR et dans l’association laïque de sa commune.