SJOSTEDT Georges

Fils d’une domestique parisienne, Thérèse Sjostedt. Georges Sjostedt se maria à Lurcy-Levis (Allier) le 16 octobre 1937 avec Jeanne Rivière fille de cultivateur aux Breux dont il eut deux filles, Nicole, née en 1943 et Monique, née en 1945. En septembre 1940, il exerça la profession de charron jusqu’en 1946, au bourg de Neure (Allier).
En mars 1942, André Bernard pourchassé pour avoir participé à une distribution de tracts à Nevers, vint se réfugier chez lui et le mit en contact avec la Résistance, son domicile devint refuge pour les patriotes et une « boîte aux lettres » du Front National. Agent de liaison avec le groupe de Lurcy, en octobre 1943 avec Milot, Quesnay, Bernard et Maurice Rivière qui devint son beau-frère. Il fut chargé de constituer le groupe FTPF-sédentaire de Lurcy, recrutant parmi les associations sportives de Lurcy, les rebelles au STO. Il fut chargé du contact entre le groupe de Lurcy et le maquis du 14 juillet par l’intermédiaire du capitaine Jean Dagouret dit Gaby. Il participa à de nombreuses opérations et à la libération du nord du département de l’Allier en août 1944. Titulaire de la carte de CVR n° 181433 (séance du 22 mai 1981).
À la Libération, il habita à Yzeure (Allier), impasse Jacquard, puis 49, rue de Lyon à Moulins travaillant comme ouvrier carrossier. Il fit du journalisme pour le journal Valmy qui avait été remis au Front National et au Parti communiste de Moulins, le journal se transforma en Patriote-Valmy.
Il intégra Le Patriote, en 1952. En 1955, il en assura la recherche de publicité.
Georges Sjostedt adhéra au Parti communiste en 1937, il fut membre du comité fédéral en 1952, mais pris par d’autres charges, il ne fut pas renouvelé en 1954.
En effet, il fut chargé par la CGT de mettre en place la Caisse d’allocations familiales Allier (CAF), en 1946, il en fut élu le premier président de 1946 à 1947 par la suite il en assura la vice-présidence. Georges Sjostedt fut candidat à l’élection de la CAF du 17 novembre 1955, en 2e position sur la liste CGT.
Président de la section de Moulins-Yzeure-Avermes de l’Union nationale des retraités et personnes âgées (UNRPA), après six ans d’activité, Georges Sjostedt passa le flambeau en janvier 1993.