GRIS Pierre, Firmin, Jules

Pierre Gris était le fils d’un couple d’instituteurs (voir Marcel Gris->88781]

Il adhéra au Front national (dont le responsable de secteur était Paul Guénard) en 1942 et rejoignit également le réseau Brutus en 1943. Instituteur à Guerbigny, son logement était un point de chute sûr car son village était à la limite des départements de la Somme et de l’Oise.

Avec son épouse Blanche, institutrice, il hébergea des réfractaires au STO, leur fabriqua de fausses pièces d’identité et organisa leur accueil dans diverses fermes.
Pierre Gris recruta des volontaires pour le Front national. Il diffusa le journal du Parti communiste clandestin Picardie Libre. En avril 1944, il hébergea des parachutistes alliés.
Le 19 mai 1944, il échappa à la Gestapo en se réfugiant à Paris.

Pierre Gris reçut la carte de combattant volontaire de la Résistance.

Après la Libération, il revint, avec épouse, à Guerbigny où ils reprirent leur fonction d’instituteur. Tous deux devinrent inspecteurs départementaux de l’enseignement primaire dans l’Eure et militaient au SNIDEN-FEN (Syndicat national des IDEN). À la fin des années 1970, ils résidaient aux Andelys (Eure) où Blanche Gris était responsable du secteur, tandis que Pierre Gris était responsable de celui de Bernay, tout en étant secrétaire académique de Rouen du syndicat.
Il milita à la SFIO avant de passer au PSU. Membre du bureau fédéral du PSU en 1964, il demeurait à Montdidier.

Marié un première fois à Beaucamps-le-Vieux (Somme) en décembre 1941, il se remaria le 5 avril 2002 à Bernay dans l’Eure où il mourut.