NOIRTIN Jean, Marie, Joseph, Antoine, Nicolas dit Jean Maurice

Jean Noirtin était le fils de Marie,Thérèse, Honorine Grandmaire, veuve Noirtin, marchande de dentelles à Esley (Vosges) en 1921. Il entra dans la Résistance au 2e Groupement ORA/OCM/CDLR des Vosges, où ses services furent homologués du 1er juin au 2 septembre 1944.
Il fut assassiné par les Allemands le 14 octobre 1944 à Xonrupt-Longemer (Vosges), où une stèle dite Monument de la Roche du diable, sur la D417 entre Xonrupt et le col de la Schlucht porte l’inscription "Sur cette route ont été sauvagement assassinés par les Allemands", suivi de six noms.
Il n’a pas été trouvé d’acte de décès à son nom à Xonrupt-Longemer.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 31 mars 1947 et publication au JO le 26 juillet 1947.
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’institution Saint-Joseph, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), sur le Mausolée régional de la Libération, à Ambiévillers (Haute-Saône), sur le monument aux morts et les plaques commémoratives, à Esley (Vosges), sur le monument commémoratif 1939-1945, à Grandrupt-de-Bains (Vosges), sur le monument commémoratif des FFI du secteur d’Esley, à Valfroicourt (Vosges) et la stèle commémorative, à Xonrupt-Longemer (Vosges).