VITU André

André Vitu était le fils de Lucien Jean et de Marie Joséphine Desforges. Il était marié avec Yvonne Marie Clerc, sans profession et exerçait le métier de cultivateur. Il était domicilié à "Malgré Moi" (dixit acte de décès).
Il entra dans la Résistance au sous-groupement 2 des Vosges, secteur d’Épinal, ORA, OCM, CDLR, où ses services furent homologués du 1er janvier au 23 septembre 1943.
Il fut arrêté le 18 septembre 1943 à la suite d’une dénonciation après le parachutage d’Archettes.
Le 10 décembre 1943, il conduisit les Allemands au lieu dit « Soba » à la maison forestière d’Uzefaing. Il devait leur montrer la cachette des armes. Mais il s’agissait en fait d’un guet-apens pour le délivrer.
Le convoi était attendu par 6 hommes : Pflug, Hof, Delle, Chamery, François PIERRE et Robert Mangin.
Un échange de coups de feu s’ensuivit au cours duquel André Vitu fut tué ainsi que le chef de la Gestapo Borcnard. L’adjoint de ce dernier, Rickfelder put prendre la fuite. Chez les résistants, Delle fut blessé et perdit un œil. (source : Dodin 1980).
L’acte de décès fut dressé le 11 décembre sur la déclaration de André Bérard, gardien du cimetière militaire, à Épinal.
André Vitu obtint la mention « Mort pour la France » par décision du 1er avril 1946, le titre de "Déporté et interné résistant" et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 22 septembre 1953 publié au JO le 27 octobre 1953.
Son nom figure sur le monument aux morts, le monument des fusillés vosgiens et la stèle commémorative FFI, à Épinal (Vosges).