RIDEAU Jacques [Pseudonyme au maquis Surcouf : Le Buffle]]

Originaire de Limoges, Jacques Rideau était étudiant à l’École libre des sciences politiques de Paris, dans le VIIe arrondissement de la capitale.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis Surcouf dans l’Eure.
Ses services sont homologués à partir du 12 juin 1944.
Le 4 août 1944, une compagnie de militaires allemands et un groupe d’action des Brigades antiterroristes (police de Rouen) qui recherchaient le chef du maquis Surcouf Robert Leblanc avaient, lors d’une expédition le matin du 4 août, fusillé quatre membres du Surcouf à la ferme Bréval à Epaignes (Eure). Dans la même journée, la troupe prit la direction de Quillebeuf-sur-Seine où les Surcouf étaient dirigés par Maurice Jouan. Un affrontement armé eut lieu au village de Bouquelon (Eure) avec la perte de cinq maquisards et la capture de Maurice Jouan par les occupants.
Cet acte de résistance armée permit à Robert Leblanc d’opérer un repli et d’échapper une fois de plus aux occupants et leurs alliés de la police de Rouen.
Parmi les tués au combat, figurait Jacques Rideau.
Il fut déclaré « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est inhumé dans le carré du maquis Surcouf dans le cimetière de Pont-Audemer (Eure).
Son nom figure sur le monument départemental aux morts pour la Libération à Limoges (Haute-Vienne), sur la plaque commémorative du lycée Gay-Lussac à Limoges, sur la plaque commémorative de l’École libre des Sciences politiques à Paris VIIe arr. (Paris), sur le monument commémoratif de la Résistance à Saint-Étienne-l’Allier (Eure) et sur le Mémorial du maquis Surcouf à Pont-Audemer (Eure).


Sites d’exécutions : Eté 1944 : les tués ou exécutés du maquis Surcouf (Eure) : cinq tués à Bouquelon (Eure), le 4 août 1944.